Au nord du petit village de Saint-Lambert, les Domaines Peyronie occupent un terroir de choix, situés entre les plus grands crus de l’appellation Pauillac (Château Mouton Rothschild, Château Latour, Château Lynch-Bages, Châteaux Pichon Longueville Baron et Comtesse). Ses 20 hectares exceptionnellement situés sont protégés de l’intérêt de ses prestigieux voisins par une très ancienne et solide tradition familiale. De ses 20 hectares, 1.50 ha seront récoltés et vinifiés afin d’élaborer le Château Pauillac, 6 ha pour le Château Fonbadet, et 12.50 ha pour l’Hamonie de Fonbadet, second vin de Château Fonbadet.
La famille Peyronie peut revendiquer des racines vigneronnes dans la région depuis le tout début du XVIIIe.
Deux siècles plus tard, l’arrière grand-père de Pierre Peyronie, est régisseur du Château Lafite-Rotschild, tandis que celui de son épouse Jany occupe la même fonction... au Château Mouton-Rothschild.
Pascale, juriste de formation, a pris la suite alliant le respect des traditions et l’utilisation des techniques modernes. En 2015, s’ouvre un nouveau chapitre de l’histoire des Domaines Peyronie. Forte de ses bons gènes et de la rareté de son terroir, Pascale Peyronie a décidé de se donner tous les moyens de porter au plus haut la qualité de ses vins. Pour l’aider dans cette démarche élitiste, elle a fait appel à Michel Rolland. Une complicité amicale est née de cette rencontre.
En 2015, c’est l’arrivée des vinifications intégrales. Les raisins sont mis en barriques directement après éraflage et y restent 4 à 6 semaines durant lesquelles sont faites les fermentations alcooliques et malolactiques.
Afin d’assurer des fermentations homogènes, les barriques sont “roulées” trois fois par jour à raison de 10 à 15 tours. Ce process permet aux lies d’être remises en suspension ce qui donne un vin avec beaucoup de volume et de gras. De même, l’extraction du bois sera plus fondue et le fruit respecté.
D’une partie de ces barriques va voir renaître le Château Pauillac, une production confidentielle de quelque 2 400 bouteilles, le bijou de la propriété tant par sa couleur, que par sa concentration, sa rondeur, son fruit, et ses tannins qui en font un vin d’exception. Toutes ces nouveautés conjuguées à des rendements très maîtrisés (37 hl/ha pour le Château Fonbadet, 18 hl/ha pour le Château Pauillac) vont permettre de faire déguster des vins élégants, veloutés, soyeux tant pour le Château Pauillac que pour le Château Fonbadet et pour le second vin, l’Harmonie de Fonbadet.
La qualité des millésimes
2017 : de robe soutenue, il développe des arômes de truffe et de griotte, un vin aux tanins enrobés, d’une belle couleur profonde, d’un parfait équilibre.
2016 : puissance et volupté pour ce grand millésime, classique, de robepourpre intense, ample, structuré, avec une belle richesse d’arômes où dominent les épices, d’une longue finale avec des senteurs secondaires de fruitscuits. Beau potentiel de garde.
2015 : trame tanniquefine et élégante avec des notes de fruits noirs (cassis et mûres), des notes épicées, vanillées et minérales à l’aération. Belle texture soyeuse en bouche soutenue par une belle fraicheur ce qui offre un Fonbadet 2015 plaisant et gourmand.
2013 : à la robe profonde, aux arômes d’épices, de cuir et de myrtilles, un vin d’une belle complexité, aux taninsgras et harmonieux, des notes fondues en finale.
2012 : de robepourpre, intense, aux tanins amples, vin très équilibré, très charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche puissante et fondue à la fois, d’évolution prometteuse.
2010 : grand vin où la complexité s’allie à la distinction, de couleur rouge profond aux reflets violets, aux tanins enrobés par le fruit, avec des nuances de cassis et d’épices, ample et bien corsé, de belle garde.
Le choix de la culture biologique était évident pour ce passionné vétérinaire pratiquant l’ostéopathie, passionné de médecines alternatives et complémentaires, créateur en 1999 de la Foire Biologique et artisanale de Libourne, qui s'est lancé dans l’aventure en 2004 avec 2,53 ha de vignes installées sur deux coteaux orientés nord-sud pour les Merlots (70%) et est-ouest pour les Cabernets-Sauvignon (30%), puis 84 ares en 2015, pour atteindre 3,37 ha. Les parcelles sont d’âges différents : 15, 30 et 50 ans. Vendanges manuelles et conviviales, tris sur pieds et sur table à l’entrée du chai, vinification sans apport de levures, élevage en cuves et en barriques. Certification Biodynamie Demeter depuis 2016.
- La pratique culturale : les rangs de vignes, un sur deux enherbés, les haies, autorisent la faune et la flore auxiliaires. La taille est en majorité en guyot double à deux astes avec 8 bourgeons par pied. Les rangs sont travaillés sous les pieds. Les entrecoeurs sont éliminés. L'effeuillage se fait du côté du soleil levant. La vigne est accompagnée par les préparations biodynamiques, des tisanes de plantes, et un minimum de cuivre et de soufre.
- La vinification : La fermentation est naturelle sans apport de levures. Une macération post fermentaire à chaud est généralement utilisée. La fermentation malolactique se fait naturellement, parfois tardivement en cuve ou en tonneau. L'élevage est réalisé en partie en cuve et en partie en barriques. La mise en bouteille est réalisée sans filtration (ou presque).
“Mon objectif premier, dit Jean-François Moniot, est de produire un vin que j’aime et que je puisse avoir du plaisir à partager entre amis. Ma ligne de conduite est l’apprentissage et le respect d’un terroir et d’un lieu, pour élaborer un vin sincère et authentique.”
Beau Bordeaux Supérieur rouge 2017, subtil et souple, de bouche persistante aux nuances de fumé caractéristiques, tout en bouche, aux tanins équilibrés, encore un peu jeune mais très prometteur. Le 2016 est bien charnu comme il se doit, au nez riche dominé par les petits fruits noirs mûrs, tout en harmonie, un vin aux taninssoyeux et savoureux, d’excellente évolution. Le 2015 est un vin coloré, aux arômes persistants de petits fruits rouges mûrs et une touche de cannelle, avec des taninssouples et très équilibrés. Il y a aussi ce Bordeaux Supérieur rouge cuvée Lise 2012, élevage en barriques, qui mêle concentration aromatique et délicatesse en bouche, avec ces arômes d’épices (cannelle) et de griotte, aux tanins équilibrés, et ce Bordeaux Supérieur Adélaïde 2011, riche mais fin, très parfumé, au nez où dominent la prune et le musc, harmonieux.
Un grand domaine de 118 ha (55 ha pour Lauduc), situés sur 8 communes bordelaises, sur des coteaux, à dominante argilo-calcaires et graveleux. Certification HVE (Haute Valeur Environnementale) depuis 2016, Terra Vitis depuis 2019 et commence la conversion en Bio sur une partie du domaine.
Excellent Bordeaux Supérieur cuvée Prestige 2016, 75% Merlot, 20% Cabernet-Sauvignon et 5% Cabernetfranc, de robe brillante et soutenue, aux senteurs de fruits rouges cuits, avec une bouche riche qui dévoile des tanins fondus mais bien présents, d’une belle longueur.
Très agréable Bordeauxblanc Classic 2018, médaille d’Argent est tout en finesse, aux arômesfloraux où l’on retrouve l’acacia, il est très séduisant, avec des nuances de pomme fraîche en bouche. Le Bordeaux rouge Classic 2017, médaille d’Or, où se mêlent la griotte et l’humus, c’est un vin classique, de très bonne charpente. Le Bordeaux rosé Classic 2018, est rafraîchissant, fruité, idéal à l’appéritif. Goûtez également le Bordeaux rouge L’invincible 2018 Sans soufre ajouté, pur Merlot, au nez complexe où dominent la groseille et l’humus, associant puissance et finesse, c’est un vin bien corsé, de bouche ample. Joli Bordeaux rosé cuvée Ephémère Rosé 2018, fin et fruité, d’une jolie persistance. Le BordeauxClairet Classic 2018, médaille d’Argent, est souple et frais, c’est un vin à découvrir avec des crevettes grises par exemple. Et enfin à ouvrir très facilement le joli Crémant de Bordeauxbrut.
Famille Grandeau Maison Grandeau Lauduc - 8, chemin de Lapeyre 33370 Tresses Téléphone :05 57 34 43 56 Email : contact@lauduc.fr Site personnel : www.lauduc.fr
Château de VALOIS
Vignoble de 8,22 ha (âge des vignes 35 ans, 77% Merlot, 19% Cabernetfranc, 3% Cabernet-Sauvignon et 1% Malbec). En Bio depuis 2015.
Belle réussite avec ce beau Pomerol 2016, structuré, élégant, aux tanins riches et veloutés à la fois, tout en finessearomatique (cuir, groseille...), un vin de robe grenat soutenu, corsé, qui poursuit son évolution. Le 2015, parfumé, persistant, qui mêle finesse et richesse aromatique, au nez de pruneau, de cannelle et d’humus, de bouche veloutée, d’excellente évolution.
Le 2014, est de robe intense, au nez persistant (griotte, violette), très bien équilibré, gras, aux tanins mûrs, riche en couleur comme en matière, aux nuances de fraise et d’humus, avec une pointe de poivre, un vin tout en bouche.
Son Saint-Émilion Grand CruChâteau Leydet Valentin 2016, de couleur cerise soutenu, aux arômes puissants de myrtille et d’épices, est d’un bon équilibre, aux taninsfermes et fondus à la fois, un vin de très bonne garde.
Le 2015, dominé par les fruits rouges surmûris et les sous-bois, est un vin au nez intense, de bouche savoureuse, d’une belle robepourpre, aux nuances de fruits (mûre, prune) et d’humus au palais.
Un domaine sur sol de sables graveleux. Le vignoble de 13 ha est composé de 50% Cabernet-Sauvignon, 40% Merlot, 5% Cabernetfranc et 5% Petit Verdot. Vinification selon les méthodes traditionnelles médocaines, et vieillissement de 12 à 18 mois en fûts de chêne.
Le nouveau propriétaire, Thierry Kerdreux, à une réelle volonté de travailler dans une culture plus raisonnée tout en gardant toute l’équipe du domaine qui a une grande expérience et connaissance de ces vins.
Vous allez apprécier son Médoc Les Hauts de David 2016, médaille d’Argent Lyon 2018, aux connotations complexes de griotte, de pruneau et de sous-bois, avec des tanins mûrs, de bouche veloutée et ample, auquel il faut laisser du temps pour s’exprimer au mieux. Son 2015, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d'épices, aux tanins bien enveloppés, c’est un vin puissant, de belle matière. Le 2014 est de roberubis, avec des arômes de fruits surmûris et de poivre noir, charnu, complexe, avec des saveurs intenses, de bouche généreuse.
Excellent 2012, aux arômes de fruits mûrs (cassis, mûre) et de réglisse, un vin étoffé, charnu en bouche, avec des nuances de fruitscuits à noyau et de cannelle, ample et franc, typé, de couleur profonde, parfait avec, par exemple, un navarin de souris d'agneau ou des tendrons de veau aux champignons et à la tomate.
Goûtez également le Château Les Abèdes 2015, très classique, au nez subtil et puissant, avec ses notes délicates de fruits rouges mûrs et de fumé, associe structure et élégance, un vin séducteur et distingué.
❤❤❤❤❤ L?histoire viticole de cette propriété, datant du XIXe siècle, commence il y a 25 ans. Ce domaine est racheté en 1985 par les Vignobles Roland Belloc et entièrement replanté. C?est actuellement Philippe Rochet aidé de son fils Damien qui veille à la pérennité du vignoble. Le domaine s?étend sur 40 ha, dont 30 ha de rouge et 10 ha de blanc.
?Concernant les vendanges 2018, nous explique Damien Rochet, il s?agit d?un grand millésime, nous avons été touchés par la grêle le 15 juillet, ce qui n?a pas eu d?impact sur la qualité mais plutôt sur la quantité. Pour les millésimes à la vente cette année, nous allons être sur les 2017 et 2018 pour nos blancs classiques, sur la cuvée Anaïs 2016, et en rouges, les 2016 et 2015 pour la cuvée Damien.?
❤❤❤❤❤ Au sommet, incontestablement, et cela vient récompenser un formidable rapport qualité-prix-plaisir. En effet, ce cru, marqué par la ?patte? et la passion d?Henri Duboscq, renvoie à un jardin d?enfants un bon nombre de crus surbarriqués et beaucoup plus chers. Il faut dire qu?Henri, secondé par ses fils Bruno et Hugues, est particulièrement chaleureux et sait de quoi il parle quand on aborde le sujet de l?élevage en barriques ou du terroir.
Un vignoble de 66 ha, complanté à 50% de Cabernet-Sauvignon, 40% de Merlot, 5% de Cabernetfranc et 5% de Petit Verdot. L?âge moyen des vignes est de 30 ans. Les vendanges sont manuelles avec recherche de surmaturité. Les vins sont élevés en barriques neuves pour chaque millésime, mais avec une maîtrise exceptionnelle pour choisir l?origine du bois et ne pas ?abrutir? le vin, avec les essences à grain fin adaptées à son cru. Il faut dire qu?une expérience de quelque cinquante années, cela aide...
Henri Duboscq nous explique ?qu?en 2019 tout s?est bien passé. Depuis 4 ou 5 ans, je ne sais pas si c?est dû au réchauffement climatique mais nous faisons des millésimes extraordinaires ! Juillet et Août ont été superbes, les vendanges se sont déroulées sous un été indien, les fermentations malolactiques se terminent en barriques neuves. Le 2019 se profile déjà, on remarque déjà la belle structure et les tanins bien fondus.
Le 2017 présente une entrée en bouche suave avec un prolongement sur une fine sucrosité gourmande, la finale est très persistante, beaucoup de noblesse et de distinction dans ce 2017. L?élevage a été déterminant pour ne pas nuire à tant de raffinement, j?ai utilisé 80% de barriques neuves au lieu de 100%. J?ai préféré des barriques de chêne à petite chauffe, à grains fins, pour ne pas masquer la délicatesse du vin.
Le 2018 est très enthousiasmant, un nez explosif de fruits rouges affriolants, en entrée de bouche des saveurs gourmandes et onctueuses avec tout de même une structure présente, belle finale persistante un rien rigoureuse. L?élevage s?est fait en barriques de chêne à chauffe un peu plus accentuée. Après le 2016, on peut croire avec ce 2018, en la répétition de l?exceptionnel.
Mes deux fils s?investissent de plus en plus dans l?élevage des vins.?
Formidable verticale sur place, des derniers millésimes à l?extravagant 1970.
On ne présente plus cette référence du bordelais, un incontournable, le Saint-Estèphe 2018, archétype de ce que doit être un grand vin typé de Bordeaux, concentré, de robe foncée, avec beaucoup de structure, au nez complexe où prédominent le cassis, la groseille et le cuir, charpenté et gras, de bouche puissante dominée par les fruitscuits à noyau et les sous-bois, de grande garde. Toujours remarquable 2017, charmeur et racé, très séduisant, mêle concentration aromatique et souplesse, un vin aux senteurs de griotte mûre, coloré, de bouche soyeuse et persistante avec ces nuances de fumé́ caractéristiques, toujours très fin.
Vous allez exciter vos papilles, avec ce 2016, dense et corsé, aux notes fruitées, épicées, avec une belle concentration représentative du millésime, un vin charnu et structuré, de couleurpourpre, riche en arômes, où dominent en bouche les fruits rouges frais et une note poivrée, un vin qui mérite un peu de patience. Le 2015, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, est un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de garde, naturellement. Le 2014 sent les petits fruitscuits, mêlant puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, aux tanins très équilibrés. Le 2013, bien corsé et savoureux, aux tanins riches, souples, est bien équilibrés, au nez intense (mûre, groseille, épices...), en bouche très parfumée, avec des notes de cerise mûre et de truffe, fondue et intense. Superbe 2012, ?chatoyant?, dit Henri Duboscq, d?une puissance en bouche, un grand vin, charmeur, très parfumé (griotte, humus...), mêlant exubérance au palais et finessetannique avec une très jolie finale grillée, le style parfait de Haut-Marbuzet dans sa jeunesse.
Le 2011 est plus ?Saint-Estèphe?, avec une belle structure, dense et persistant, bien corsé, qui sent bon la framboise, la prune et l?humus, d?excellente bouche. Très grand 2010, qui dégage un très beau nez intense, des tanins bien présents mais enrobés, un vin très équilibré, dense au palais, où dominent la fraise des bois mûre et le poivre, mêlant structure et charnu, de grande garde.
Le 2009 est splendide : de la finesse, de la complexité, de l?amplitude, un très grand vin où s?entremêlent la fraise des bois mûre, la griotte et l?humus, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime déjà très séducteur mais de grande évolution. On poursuit avec ce 2007, classique du millésime, ample, très parfumé, tout en souplesse, aux connotations de fruits, de cannelle et d?humus en bouche, c?est un vin parfait, notamment, avec un rôti de veau en croûte ou des magrets de canard aux champignons. Le 2006 semble se refermer, très typé par ce terroir de Saint-Estèphe, d?une complexité certaine, avec des nuances de myrtille et de grillé, de bouche puissante. Le 2005 se goûte très bien, dense, souple, structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, puissant. Le 2004 est exceptionnel, très parfumé, complexe, aux nuances de fruits noirs macérés, de cuir et d?épices, de bouche charnue mais distinguée. Le 2002 est dans lignée, un beau vin ample, riche au nez comme aux papilles, avec ces notes de mûre et d?humus, aux tanins savoureux, coloré et dense.
Somptueux 2001, à la fois très souple et dense, d?une grande ampleur, développant un nez envoûtant où les fruitscuits côtoient le poivre rose et le musc, d?une longue finale, idéal sur une cassolette de ris et rognons de veau à la moutarde ou un simple tournedos grillé. On s?oriente ensuite vers ce qui fait la force d?un grand vin, sa capacité d?évolution, en faisant un ?saut? vers ce 1990, d?une grande longueur, au nez comme en bouche, avec ce côté légèrement ?rancio? qui lui va parfaitement, aux taninsgénéreux, avec cette bouche bien charnue, ample et séduisante. Le 1989 est plus ?chaud?, dominée par les fruits à noyau et la cannelle, un vin que l?on appréciera sur un foie gras aux figues, par exemple. Le 1987 parvient à maturité, il est à son apogée.
Le 1986 est superbe, robe rouge teintée cerise noire, de bouche très équilibrée, au nez où se devinent les fruits mûrs, l?humus et les épices (cannelle, poivre), opulent, mêlant charpente et distinction, un très grand vin parfait avec un veau en cocotte aux épices ou une pastilla de pigeon. Le 1982 ne fait pas son âge, mêlant densité et harmonie, où dominent la réglisse et les épices, de bouche intense, vraiment remarquable. Le 1978 est très classique, et du millésime et de son terroir, où se décèlent des connotations de de fruits à noyau et de fumé, tout en bouche comme le 1975, surprenant par sa vivacité, sa couleur, son ampleur, comme ce grand 1970, lui aussi, d?une bouche dense, subtilement parfumée (champignons, cuir), avec des tanins raffinés, il emplit le palais. Voir également le MédocChâteau Layauga-Duboscq.
Henri, Hugues et Bruno Duboscq